Le lundi 19 septembre, les élèves de 3ème Buffet ont visité le Mémorial du Mont Faron à Toulon.

LE SITE

Le mémorial se situe en haut du mont Faron à Toulon à environ 500 mètres. On peut y accéder grâce à un
téléphérique. Il y a une vue panoramique sur toute la rade et les îles varoises.
Ce mémorial est un ancien fort militaire construit en 1845 mais il est devenu par la suite un lieu de mémoire
en 1964 à l’initiative de Charles de Gaulle.
L’emplacement du site était extrêmement stratégique car il est positionné en hauteur pour pouvoir avoir une
vue d’ensemble et également voir les arrivées de bateaux.

Hélène. M

UNE PAGE D’HISTOIRE

Le 15 août 1944, l’opération Anvil nommée ensuite Dragoon consiste à débarquer au niveau de Fréjus pour
reprendre le port de Toulon puis de Marseille : c’est le débarquement de Provence.
Près de 260 000 hommes sont déployés sur le terrain dont beaucoup viennent d’Afrique du Nord.
La personne qui a organisé la mission est Jean de Lattre de Tassigny, un français. C’est aussi la même personne
qui a signé le traité de Paris pour la capitulation de l’Allemagne, le 18 avril 1951.

Nathanaël. L

LA MUSEOGRAPHIE

Le musée suit un ordre chronologique précis puisque qu’à l’entrée de chaque salle se trouve un panneau
lumineux avec le nombre de jours restants avant le débarquement.
Nous marchons sur des « rails » qui servaient à déplacer le matériel sur la plage lors du débarquement.
Dans l’une des salles, il y avait une mise en scène pour la conférence de 1943 où une table était suspendue
avec des objets qui rappelaient les trois hommes : Staline, Roosevelt et Churchill.
Les salles sont organisées autour d’un thème par exemples « les civils », « les résistants ».
Ce musée possède des documents audio, des films, de nombreux objets et aussi des maquettes.
La visite se termine avec un film avec la mise en scène de la plage avec du sable.
Enfin, le musée a complètement été rénové en 2017 et inauguré par le président François Hollande.

Léa.G et Matthias. F

Le jeudi 10 novembre, les élèves de la classe de 3ème Buffet et les élèves Ulis ont assisté à la cérémonie du Clos d’Espargon à Canjuers. Puis, ils ont visité le cimetière américain de Draguignan.

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Le jeudi 10 novembre, nous avons assisté à la cérémonie du Clos d’Espargon à Canjuers, puis nous
avons visité le cimetière américain de Draguignan.
Le camp de Canjuers est un terrain militaire de l’armée de terre française situé dans le Var.
Créé en 1970, avec ses 35 000 hectares de terrain (dont 14 de camp bâti), il est le plus grand champ
de tir d’Europe occidentale. Il sert actuellement à l’instruction aux unités françaises et étrangères
avec 2 500 personnes permanentes et 10 000 hôtes par an. On y tire 75 000 obus, 1 000 missiles et 1
600 000 projectiles de tous calibres en 330 journées de tir par an.

Marco, Nathanaël, Adam, Ethan, Théo

Nous avons assisté à la Cérémonie du clos d’Espargon.
Certains d’entre nous ont lu un texte et après ils ont appelé tous les maires qui sont venus un par un.
Plusieurs personnes (militaires et civils) ont lu des textes qu’ils avaient écrits.
Tous les élus et les représentants d’association ont déposé des gerbes au monument aux morts. Nous
avons fait une minute de silence puis chanté la Marseillaise.
A la fin, les maires et le colonel sont allés saluer les porte-drapeaux.
Des militaires portaient un drapeau avec une queue de cheval, ils nous ont expliqué que cela
symbolisait la cavalerie.

Justine, Margot, Baptiste, Nollan, Ryan

L’après-midi, nous sommes allés au cimetière Américain de Draguignan, ce lieu a une superficie de
4,9 hectares.
Il compte 860 tombes dont 61de soldats
inconnus, 24 ayant une étoile de David et 836
une croix latine.
Sur ces croix on peut y trouver différentes
informations :
– 1ère ligne : le nom
– 2ème ligne : le grade et l’unité de l’armée
– 3ème ligne : l’état d’inscription et la date du
décès
Pour les 61 pierres tombales de soldats inconnus, nous avons les corps mais nous n’avons pas réussi
à les identifier.
Le cimetière est très bien entretenu par des jardiniers, ce lieu est aussi d’un silence et d’un calme
inédits grâce aux fontaines qui rendent ce lieu magique.

Manon, Noélie, Mathias, Victor

De part et d’autre du monument aux morts du cimetière, il y a le mur des disparus. On y retrouve le
nom de 294 américains dont le corps n’a pas été retrouvé. C’est pour cela que la date du décès n’est
pas inscrite sur le mur. En revanche, 4 d’entre eux ont un marqueur appelé rosette à côté de leur
nom. Cela veut dire que leur corps a été retrouvé plus tard après la construction du mur. Lorsque
cela se produit la famille a le choix du lieu d’enterrement (en France ou aux Etats-Unis). Il n’est
plus possible d’être enterré au cimetière américain de Draguignan car il est fermé depuis 1955.

Sarah, Pauline, Romane, Liam, Valentin

Au bout de l’allée du cimetière américain, nous avons pu admirer une carte en relief en bronze, qui
représente le débarquement de Provence. On voit l’entièreté de la côte avec plus de 18 plages
envahies par les Allemands et 2000 avions et navires de combat.
Au fond du cimetière, nous avons visité une chapelle avec deux grandes entrées rectangulaires
donnant sur la chapelle intérieure. Il y a deux grandes fresques de mosaïque représentant Marie
portant dans ses bras un soldat mort. Celle-ci représente les nombreux morts dus au débarquement.
A l’opposé, nous pouvons voir le symbole de l’Amérique, l’aigle royal. Il tient dans ses serres
droites une brindille d’olivier qui symbolise la Paix, et dans celles de gauche des flèches, symbole
de la guerre. Son regard, dirigé vers les branches d’olivier, montre qu’il favorise la Paix.

Charlotte, Léa, Ievan, Lucie, Clara